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23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 17:13

De l’Amour et des seins

          

Faire l'amour est un autre monde, une sphère d'intimité et de tendresse pleine de sensualité. Il faut réellement quitter le monde conventionnel pour entrer dans celui de l'amour, car le temps n'y a plus la même valeur, les sons et les odeurs non plus. C'est un monde étrange aux parfums et aux goûts puissants, dans lequel les personnalités changent. Les individus se fondent en harmonie; ils étaient individuels, ils deviennent accouplés. Ils étaient habillés, ils sont nus. Tout change et se transforme. Deux corps d'un même élan n'en forment presque plus qu'un, c'est l'union, la fusion. Les sensations éprouvées par l'un gagnent l'autre, la jouissance de l'un remplit l'autre. On quitte la terre pour une sorte de paradis! Le sexe est le centre du corps, il est mieux situé que le cœur et c'est sûrement lui, le sexe, qui est au cœur du corps. Je veux dire qu'il l'anime de sa flamme, il suffit de regarder un chat castré pour comprendre…

 

    Mon émotion lorsque je découvre du regard l’échancrure d’un corsage révélant une poitrine aux seins souples et arrondis et plus encore si le creux ombré entre les seins les sépare comme un vallon fertile plein de promesses enivrantes. J’aime deviner  sous la coupole du voile qui les recouvre le modelé et l’avant-garde des mamelons ceints de leurs aréoles sombres auréolées de réjouissants mystères.

Comment sont-elles ces aréoles – larges, brunes, entourées  de minuscules tubercules, parfois pourvues de fines vibrisses dont la caresse érige les pointes et gonflent  le sein ? Est-ce un sein dur et ferme comme la gomme ou malléable et changeant comme de la pâte à modeler ? Le sein est-il blanc, laiteux et parcouru de veines bleues comme un réseau étoilé qui me tient sous son empire ?

Ce sein qui se balance au gré de la marche ou de la course et puis qui s’étale au coucher et se gorge sous la caresse en érigeant sa pointe qui fait frémir et gémir et parfois jouir jusqu’à l’orgasme ! Le sein encore, plus lourd sous la poitrine penchée, offrant le cône aréolé aux lèvres de l’amant ivre de le lécher et le gober en le serrant pour en exprimer un lait imaginaire ou réel.

L’important n’est pas la taille du sein mais la sensibilité du sein ; il y a des femmes chez qui la caresse seule, le pincement ou la succion du sein déclenche l’orgasme.

Prions pour Le sein – objet culte de toutes les convoitises funestes ou festives de nos sens.

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